Chronique bleau d'Oleg, Paris-Cham' de mars 93 sur le Rose
Ce très bel ensemble de 61 numéros -et 7 bis- à dominante exposée, à été ouvert par François Louvel, Gilles Cottray et tracé par ces deux derniers et Jacques Peuch. Ce circuit " des pierres qui croulent et amassent la mousse ", varié et assez physique, offre des voies parfois très impressionnantes pour lesquelles la corde est conseillée. Le début et la fin se situent sur des fronts de taille de carrière leur donnant un caractère très particulier qui pourra surprendre le bleausard "de bloc". Le rocher est parfois fragile, même s'il a été renforcé. Le solitaire devra donc envisager sérieusement les conséquences de la rupture d'une prise avant de tenter certains passages. L'ensemble sèche assez lentement après une ondée.

Chronique Paris-Cham' Juin 93 sur le Rose
Cette deuxième partie des " pierres croulent et amassent la mousse ", finit d'exploiter le magnifique chaos et se termine par une série de passages hauts et assez exposés sur le rempart formée par le front de taille de l'ancienne grande carrière des Roches, ce qui lui donne un caractère assez exceptionnel dans le massif de Fontainebleau. Elle sèche assez inégalement après une pluie et certaines sorties peuvent rester boueuses un long moment ; corde conseillée, bien sûr, ainsi que quelques anneaux de sangle pour l'amarrage sur les arbres.

Chronique Paris-Cham' Avril 94 sur le Bleu
Ces passages ont été ouverts, à quelques vieux classiques près, par François Louvel. D'une tendance athlétique marquée, les voies sont très variées et assez exposées en général. La corde peut donc être utile, d'autant plus que le grès de certains blocs n'offre pas toutes les garanties d'une solidité exemplaire. Le massif sèche très inégalement après une pluie et les déplacements dans le chaos entre numéros peuvent y être très dangereux par temps humide. Le balisage de liaison actuel entre les voies est très nettement trop discret et le croquis pourra donc être utile (N.d.A. : malgré une très bonne connaissance du massif, je n'ai pu découvrir les n° 9 et 9 bis).

Chronique Paris-Cham' Juillet 94
Création par Louis Louvel d'un parcours 'Rando-expo' fléché en jaune sur fond blanc (départ à l'extrême sud-ouest de la platière). C'est un ensemble de difficultés ne dépassant pas le premier degré tracé dans le but de " laisser l'initiative à l'individu en cassant l'assistanat par des situations que tout le monde peut maîtriser ". Très bien cette idée, d'autant que le grand chaos des Roches s'y prête parfaitement. L'ensemble peut très bien se parcourir en tennis (sauf par temps humide, bien sûr, car là ça commence à évoquer l'activité cascade glaciaire en pantoufle tout cuir) et pour les amateurs de longues courses faciles de montagne c'est un bon moyen de vérifier l'influence d'un sac à dos conséquent sur ses performances.
Autrement, en cours dans le même massif :
- un Jaune PD (L. Louvel), - un Orange AD (F, et L. Louvel),
- un Jaune, un Orange et un bleu (H. canal et J. Pillot),
- un Marron (chamois) D- (F. Louvel).
D'où, si je ne me trompe pas et si je suis bien informé des dernières nouveautés, treize " circuits " en comptant l'ancêtre Bleu quasi abandonné. Y'a du pain sur la planche et des problèmes d'itinéraire car le chaos a beau être important... Dites les copains, on s'arrête un peu et on réfléchit ?

Chronique Paris-Cham' Août 94
(Oleg sans doute un peu échauffé par des propos de Jean Pilot et Antoine Melchior qui avait un peu tendance à considérer videlles comme leur terrain privé) Les Roches (Videlles) : un des spots de l'été pour causer en véliplanchiste courant. Vous trouverez ci-joint une carte et un récapitulatif sur les circuits et leurs accès en août 1994 ; quelques bruits de couloir laissent supposer que ça risque d'évoluer. Si c'est le cas je vous donnerai les coordonnées des nouveaux départs à partir des points DI et D2.
Quelques commentaires pour que vous sachiez à quoi vous attendre en venant découvrir le coin.
-L'ancêtre, le Bleu n°1 (Jean Jacques NAEL, Philippe BERGER ?), est de fait abandonné. Pas par tout le monde car les nouveautés phagocytent peu à peu tous ses passages (un peu dommage car dans le genre enchaînement inégal et parfois expo, j'aimais assez après brossage)
-L'Orange n° 2 (Antoine MELCHIOR). Actuellement en cours d'entretien et de modification (1) , c'est l'un des plus beaux exemples de parcours d'entraînement "montagne" pour un grimpeur maîtrisant bien le niveau AD Bleau. Un minimum de passage au sol, de la continuité de l'escalade intérieure, plus de 80 numéros tout un programme. A parcourir absolument.
Côté nouveautés
-Le Rose TD+/ED- (Gilles COTTRAY, François LOUVEL) et les Bleu n° 5 et 6 TD- (F. LOUVEL) par la même occasion. Une répétition mais pour la prévention des accidents elles sont autorisées : certains passages se déroulent sur un grès très fragile, heureusement facile à identifier ; au vue des chutes, une parade peut sembler utile. Au passage j'ai enfin découvert le n° 9 du Bleu n° 5 (cf. fiche circuit). Il se trouve sur la face sud du bloc qui borde la carrière à son coin Nord Ouest (représenté sur le croquis).
-Le Noir ED/ED+ (Gilles COTTRAY, François LOUVEL). Une exposition assez dingue, des passages impressionnants avec pas mal de prises collées ou arrangées de ci de là (hélas ! et c'est pareil sur le Rouge ! ) (2) A vos risques et périls ! . Une proposition de petit jeu pour les septoctogradistes : franchir les passages sans les prises collées et dés que vous réussissez faire sauter la prothèse verruqueuse inutile. Un mot au sujet du numéro 7 dont la section centrale doit se passer (j'l'ai pas fait !) soit en coinçant furieusement sous, soit en tirant très fort sur, un bloc posé "en équilibre" qui doit bien peser ses 2,5 tonnes et qui, dans certaines conditions, émet des petits frémissements avertisseurs. Très franchement celui là je ne l'aurai pas balisé. Enfin l'ensemble est encore suffisamment stable, si l'on ne grimpe pas dessus ce que signale un petit panneau, pour tenir en place sans risque important donc dans le cadre de grands travaux divers inutiles de le basculer, ça serait vraiment dommage de bousiller ainsi l'Aérolithe de Videlles ! (3)
-Le Chamois/Saumon sur fond noir D- (François LOUVEL). Ensemble de passages intéressants qui ne semble d'ailleurs pas complètement terminé. Un problème : faut les trouver car le traceur n'a forcé ni sur les flèches de liaisons (y'en a pas) ni sur les points directifs. Vous connaissiez l'ancêtre Bleu, vos recherches seront donc facilitées. Le parcours en reprend quelques-uns uns (ex n° 21, 17, 15, 1, 3, 5, 43, 42, 41).(4) Un regret : pourquoi ne pas avoir profité du chaos qui s'y prête parfaitement pour en faire un vrai circuit avec intermédiaires et tout et tout ?
-Les tous neufs du bas Jaune n° 1 PD, Orange n° 12 AD+, Bleu n° 13 D+. Signés Hugues CANAL et Jean PILLOT : un gage de qualité. De beaux enchaînements avec pas mal de difficultés en adhérence. Le tapis imperméable peut donc y être très utile, surtout qu'il faut l'avouer, la terre ne sèche pas bien vite dans le coin (la majeure partie des cailloux non plus d'ailleurs). Pour le Bleu un balisage très discret mais suivable. Par contre la numérotation a été réalisée "pour voir jusqu'où il était possible de réduire la taille des numéros" (les auteurs) A mon avis faut arrêter le rétrécissement avant cette dimension ou se recycler dans la décoration des miniatures japonaises.
Remontons un peu à l'altitude 125.
-Le circuit Jaune n° 8 rando expo (Louis LOUVEL). Je l'ai déjà signalé mais j'insiste : par temps humide ou gras, à éviter absolument. Se méfier particulièrement du moment ou il flirte avec le fond du vallon ; y'a pas que l'assistanat qu'on risque d'y casser (cf. Paris-Cham' précédent). Une question : pourquoi l'avoir balisé avec des flèches ? Etant parfaitement réversible (suggestion pour ceux qui le trouveraient un peu court) des traits comme pour celui de Franchard m'auraient semblé plus indiqués car éliminant les risques de confusion avec les autres Jaunes du coin qu'il côtoie par-ci par-là. Quelques belles "difficultés" du niveau du parcours et à proximité immédiate ont été oubliées. Dommage, mais comme il n'est sûrement pas encore figé...
-Les circuits Jaune n° 9 PD+ et Saumon/Chamois n° 10 AD+ sans fond noir ce coup-ci (François et Louis LOUVEL). A part leurs premières parties, lorsqu'ils zigzaguent en liberté dans le grand chaos sur des blocs dont le brossage a du être une œuvre gigantesque, ils sont presque parallèles et présentent les mêmes caractéristiques. Agréables à leurs débuts avec de beaux passages intéressants, mais souvent pour grands, leur intérêt s'estompe très rapidement, à quelques numéros près, lorsqu'ils abordent le fond du vallon principal avant de remonter à l'ancienne grande carrière ou ils se transforment en rando expo d'un genre complètement différent de celui du Jaune n° 8 (orties, ronces lianes, lichen, coulée de terre, etc, etc, maillots de bain s'abstenir, le pof sera avantageusement remplacé par un sécateur, et par temps humide piolets et crabes obligatoires dans les rigoles terreuses de certaines sorties). Sans parler de la vraie arrivée du Jaune "Combinaison explosive d'exposition, de rocher médiocre et de sortie scabreuse dans la terre (à déguster après une pluie) pour laquelle le balisage "Fin" aurait été plus approprié pour des grimpeurs du niveau du circuit que le classique A d'arrivée (Antoine MELCHIOR)". En définitive on est pas loin de la catastrophe et je me pose quand même la question de l'intérêt de baliser des blocs humides au moins 250 jours par an (même cet été au moment de la canicule certains cailloux du fond de vallon suintaient légèrement et la terre n'était pas complètement sèche dans les fissures de la carrière ! J'attends l'hiver pour voir si le surf sur terre boueuse...) De plus en reprenant encore une phrase d'Antoine "leur intérêt est totalement disproportionné en rapport aux dégâts infligés à l'environnement : coupes d'arbres, terrassements etc, etc...(5)
Conclusion sur Videlles
-sur un mode sympa et optimiste : y'a plein de circuits et même si l'intérêt de certains est discutable, ça amènera du monde, une partie des passages s'auto-entretiendra, la situation se décantera et certains parcours seront modifiés pour le plaisir de tous. Je vois bien un Jaune un peu expo dans le chaos principal avec un magnifique Orange à proximité.
-sur un mode un peu vache : Videlles ? Encore une preuve qu'il ne suffit pas de savoir grimper pour réaliser des circuits qui se tiennent et aussi celle de l'intérêt d'un avant projet que l'on fait tester par plusieurs avant de passer à la réalisation, surtout lorsqu'on fait partie de la commission des circuits du CO.SI.ROC.
Ha ! un gros oubli au sujet d'un des travaux d'Hercule videlliens, qui m'a un peu, beaucoup, énormément choqué : la mode bleausarde actuelle, ou la maladie qui transforme les octogradistes en fouisseurs patentés, c'est de creuser pour augmenter le dévers des surplombs et/ou la longueur des traversées. Le n° 11 du Bleu du bas devait sûrement présenter les caractéristiques d'un futur 8c/9a en vol sur le dos à condition d'enlever la terre, le sable et les cailloux superflus, du coup tout le travail de stabilisation qu'avaient réalisé Hugues et Jean a été foutu en l'air et est à refaire. Là, François tu déconnes ! La prochaine fois avant de pelleter comme une bête, observe un peu et réfléchit O.K. ? (6) Et puis est ce vraiment utile de commencer à dégrader le coin de cette manière alors qu'il reste un sacré potentiel de passages à ouvrir même en haute difficulté (et sans prise taillée ou collée je vous prie). Fin du spécial les Roches.


Test QI :

Voici la lettre que j'ai envoyée à Oleg suite à cette chronique
(6) dans la chronique d'août 94, Oleg m'accuse d'avoir pelleté sous le n°11 bleu, c'est absolument faux. Un petit retour en arrière s'impose pour faire la lumière sur cette affaire : ce bloc (devenu n°10 et 11 bleu) était fort beau, seul hic, la réception : fortement inclinée, sable coulant (érosion) et cailloux (expo!). Pas de problème, n'écoutant que son courage (il en a à revendre et de qualité supérieure) Jean Pilot a réalisé une terrasse en élevant un muret de 1m50 en contrebas du bloc, puis en comblant avec du sable ... qu'il a fait venir à dos de mulet depuis la dune de Pilat ...
-abaissant ainsi sa hauteur- l'association les amis de Pilat dont je fais parti, a eu vent de la chose et a voulu récupérer son bien. Appréciant le travail de Jean, j'ai pu négocier avec eux et les convaincre de reprendre du sable sous le surplomb plutôt que sur la terrasse. C'est pour cette raison que tu n'as trouvé nulle trace du sable disparu : il est au sommet de la dune de Pilat qui fait ainsi à nouveau 80 m.
Voilà un premier point parfaitement éclairci


commentaires en violet, pour ceux qui n'auraient pas compris : Jean Pilot et Hugues ont creusé sous le surplomb pour récupérer de quoi faire leur terrasse, ce qu'Oleg appel 'travail de stabilisation', qui ne tenait pas très bien. Ensuite ? Erreur de jugement d'Oleg ou mauvaise
interprétation de plainte ? peut être l'énergie a dépassé la volonté, peut être énervé que ça ne tienne pas très bien... . Je suis allé voir ce surplomb à la suite de cette chronique, peu d'intérêt à mes yeux, pour ce qui est de l'espoir d'une nouvelle voie j'ai été bien déçu)


(2) deuxième point : "pas mal de prises collées" sur le noir et le rouge ...?... (Suite à ma lettre de protestation, dans sa chronique suivante Oleg écrira : "La fiabilité de certains de mes informateurs semble mise en cause (ce sont des copains, donc ça se résoudra autour d'un pot)"(sûr, pour ragoter c'est plus efficace que d'y aller voir !)
AUCUNE ! suite a rupture, 3 prises fragilisées ont été rafistolées avec du sica par Gilles Cottray (n° 1 et 15 noir) ou par moi (n° 41) * , 2 ont été consolidées par 'conscience professionnelle' (n°24 et 28 rouge) (écailles fragiles, chute expo) des prises sableuses enduites pour le plaisir des répétiteurs **
* le ex 1 noir a ensuite re-été sicaté par Gilles avec une dose plus que débordante, on ne voit plus trace du gratton en dessous qui moi me suffisait, n'étant guère satisfait de la chose j'ai changé le départ du circuit)
** C'était à l'époque de l'expérimentation, aujourd'hui l'enduit est "la seule action artificiel et préventive admise par le cosiroc, mais seulement après avis d'un spécialiste", j'en avais informer Oleg en tant qu'étant de bon conseil, et j'avais demander son avis pour la conduite à tenir pour la consolidation de certaines écailles fragiles - je m'étais d'ailleurs laissé convaincre par son argument pour un certain cas ou il pensait que mieux valait ne pas consolider : sicater risquant d'empêcher l'écoulement de l'eau le remède pouvait être pire que le mal. Il est à remarquer qu'il n'émet aucune critique sur ce point, au contraire, dans la chronique de mars 93. Les réactions écrites par la suite m'ont d'autant plus choquées )

(3) 3ème point : l'aérolithe n'était sans doute pas aussi instable avant qu'on le triture en tout sens, essayant de le faire tomber ("ils sont trop vert dit-il, et bons pour des goujats") cassant les blocs (et les prises) enlevant terre sable et végétations qui aidaient à le tenir.

(4) 4ème point : Jean et Hugues reprenant à raison dans le secteur qu'ils ont exploité un petit peu (au vu du nouveau) de l'ancien bleu (les n° 18, 26, 27, 28, 29, 30, 33, 35, 36, 37, 38 pour le bleu 24, 25, 31, 32 pour l'orange 34 pour le jaune) j'ai fait l'osange (saumon fond noir) et modifié le bleu pour que le reste ne soit pas perdu

(5) 5ème point : "dégât infligé à l'environnement : coupes d'arbres, terrassements etc, etc..." "orties, ronces, lianes, lichen, etc, etc..." même erreur et désagréable partialité que pour les 4ème et 1er points

dégât infligé à l'environnement est pour le moins risible, allez voir sur place! avec Gilles pour le rouge et le noir ou avec mon père pour les autres circuits nous avons bien du couper une dizaine de châtaignier, pas des gros, avec une scie à main ...(un de trop à mon goût : celui du 28 rouge, pb d'érosion en perspective, s'il vient trop de monde). les ronces j'dis pas... . Jean et Hugues au moins autant, Antoine ne peut certainement pas dire qu'il n'a pas fait de même, on voit ces traces par-ci par-là. S'il n'y a pas encore au moins 5000 châtaigniers à videlles ...et des gros ... - à dire vrai nous avons surtout déblayé du bois mort


(1) L'Orange n° 2 (Antoine MELCHIOR). Actuellement en cours d'entretien et de modification (La première modification d'Antoine Melchior a été de déplacer son n°12 sur mon n°9 ... sale gosse !)

Chronique Paris-Cham' Décembre 94
D'une lettre de François Louvel qui m'engu... un peu au sujet de mon dernier papier sur Videlles? Malgré que ce soit le massif de l'année, ras le bol des Roches! De plus, c'est une missive de spécialiste dont la majeure partie ne me parait pas présenter beaucoup d'intérêt pour le bleausard moyen. Enfin, j'me dégonfle pas et je vous en extrais (cherchez pas d'extrait de ma lettre dans la suite : y'en a pas) quand même deux petits points, histoire de meubler un peu. La fiabilité de certains de mes informateurs semble mise en cause (ce sont des copains, donc ça se résoudra autour d'un pot)(sûr! pour ragoter c'est plus efficace que d'y aller voir), principalement au sujet des collages et/ou adaptations de prises diverses. Très franchement, le pinaillage sur leur existence et leur nombre, sur ou à côté des circuits Noir, Rouge, Jaune, Arc-en-ciel ou ultraviolet ne m'intéresse pas. Le point fondamental est qu'avec ce type de pratique, c'est un peu l'avenir de Bleau et, par la même occasion si le collage est merdique, celui de certains bleausards, qui se jouent à plus ou moins long terme. Question: veut-on ou ne veut-on pas transformer Bleau en SAE (structure artificielle d'escala- de pour les non-initiés) ? Moi c'est, très clair : j'veux pas ! Et, au passage, je trouve qu'une seule tige scellée par bloc suffit pour permettre l'assurage des différentes voies, et cela uniquement dans certaines configurations exceptionnelles : bloc très haut et aucun moyen d'amarrage à proximité immédiate (de mémoire, l'exemple d'un machin parfaitement inutile : la tige scellée au sommet du Mur à Jacques - ex 18 Rouge - à La Padôle (de quoi parlait t'on déjà) y'a des arbres costauds, bien placés, deux mètres derrière et vous savez quand même vous servir d'une sangle, nom de Zeux!). Quant aux possibilités de moulinettes en parallèle... Faut pas charrier!
François évoque des prises cassées au niveau de l'Aérolithe. Là, j'peux causer : c'est moi qui, en éternuant très fort à proximité ai détruit une partie du gros becquet en grès pouf de toute dernière qualité situé sous le petit bloc de droite de la photo (cf. Paris-Cham' précédent) lors de tests de stabilité de ce dernier qui avait donné, avec raison, des inquiétudes à certains. Le compte-rendu complet des essais et de leurs résultats sera disponible un de ces prochains jours si j'ai le courage de m'y mettre, mais je peux déjà dire que la solution de blocage choisie est discrète (∃?) et respectera parfaitement le site.
Sur ce, tchao Videlles, et passons à d'autres massifs...(pas d'excuse pour m'avoir accusé de pelleter sous le 11 bleu )(6)

Au final, malgré ma lettre de protestation, j'apparais encore plus dans cette dernière chronique de Paris-Cham' dans un amalgame idiot comme le seul et unique responsable d'un sacrilège qui n'existe pas ! . Encore une fois, il suffit d'aller voir sur place. La seule et unique entorse à l'étique, dont je ne suis pas responsable, est l'ex 1 noir. Je défends autant que je peux et revendique pour mienne la position d'Oleg : pas de collages et/ou adaptations de prises, sauf en cas de danger; (je partage même son opinion sur les scellements de La Padôle, auxquels je n'ai pas du tout participé.


Bleau méconnu     ,   Videlles